mardi 27 novembre 2012

Les trois correspondances. Re: Et...merde

From: Elle@email.fr ******************* MAIL 2  *************************
To: Lui@email.frSubject: FW: et...merde
Date: Thu, 2 Jul 2009 09:48:59 +0200

Étrange...

Sentiments contradictoires, paradoxaux, sous mes yeux, Vos mots, qui m'effraient, me rebutent, mais m'excitent, me sentant pourtant incapable de franchir cette limite, et la déception que je risque de  Vous infliger, de ne pouvoir me plier à toutes Vos envies.

Beaucoup de choses à Vous dire, du coup, mais trop peu de temps, pour le moment...

Tu me touche, me malaxe, transformant mon argile en plus belle des sculptures, sous tes doigts, je vis, et de ton intelligence rare, tu veux savoir ce que je ressent, ne t'avançant dans cette voie pour le plaisir d'humilier,
mais de créer une œuvre qui sera tienne tant que tu la façonneras, que tes doigts lui donneront vie, mais, sentant les aspérités de la terre, les prenant en compte.
Je suis la matière, toi, le créateur, mais ne fais pas de moi un stupide Golem, donnes moi tes desseins, expliques-moi ta noirceur,
même le plus sombre de ton âme, livres-le moi, je t'en prie, que je puisse suivre les méandres de tes envies,  et voir si l'outil me façonnant ne risque pas de me détruire d'un coup trop profond, brisant l'harmonie des courbes jusqu'alors érigées...

Peut-être m'innachèveras-tu,
peut-être, tel un grand sculpteur, avoueras-tu parfois,
Maître de la matière pourtant, utiliser ses failles jusqu'à les magnifier et d'un nouveau chemin, perfectionner ton œuvre, quittant ton dessein premier, tendant à la pureté d'un Brancusi, aérien, mais comme au bord de l'abîme que le recul nécessaire, s'il n'est pris, fera choir...

Je me rends compte que c'est totalement ignare que je me suis livrée à toi, voulant te plaire, ne pouvant me résoudre à te laisser sans pouvoir plus te connaître, les premiers mots que tu ne m'avais pas même dit m'ayant déjà profondément marquée, suscitant un intérêt sans commune mesure...
Mais que ce n'est peut-être pas une raison suffisante, à tes yeux...

Je me suis viscéralement attachée à toi, sans que tu ne me le demandes, ne le veuilles même, et me suis offerte à toi... Mais peut-être que cela est trop grand pour moi, que TU es trop grand pour moi...

Je peux jouer avec les mots, à l'infini, mais je ne voudrais que tu ne te méprennes, que tu saches qu'il y a une part qui est atteinte en réel, qui me touche (je sais que tu le sais, ^^), et que si tu m'entraines à l'écrit dans toutes les situations possibles, je n'en tirerais pas le même plaisir que par exemple... d'attendre, transie, dans ce garage à vélo...

Ou de l'idée qui germe, s'étoffe...des sévices que je compte infliger à ton cul...

Y passant la langue d'abord, et l'ouvrant non pas de la pointe, mais de la bille sur laquelle un glaçon aura fondu, froide, contractant ton anus alors que tu sais devoir l'assouplir, que ma langue puisse s'y faufiler, en sentir la résistance d'abord,
alors que l'odeur de ta sueur mêlée au foutre que j'aime te faire cracher, au creux de tes couilles, m'enivrera, me rendra folle d'envie, d'à mon tour, te posséder...
Laissant couler un filet de salive de la pointe de ma langue à cette porte que je vais forcer du pouce, mes autres doigts calés dans la raie alors que j'imprime mes dents sur ta fesse, d'une belle morsure rougissant ta chair pale, se contractant alors,
enserrant mon pouce que je presserais dans ton rectum, cherchant à masser la prostate afin de te faire bander encore plus, sans, peut être, te laisser la possibilité de te branler, mais serrant ta queue de mon autre main, gland vers le sol, à la limite de la douleur, et pouvant ainsi la voir perler alors que je prends ton cul de deux doigts maintenant, qu'ils vont et viennent avec de plus en plus d'amplitude dans ton anus que je sens se relâcher enfin, que ta respiration s'accélère et que, peut-être, je daignerais sucer le bout de ta queue, ne sachant si cette enculade te fera découiller sans autre recours, ou si un doigt de plus dans ton cul qui est a présent le mien te fera gémir...

Je suis entre Vos main, Maître, et j'aime Vous sentir entre les miennes...


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