dimanche 6 janvier 2013

Capharnaüm... entre cour et cuisine. 11.

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miaoum balade son corps d'eaux sur ces chemins inexistants des pas des chats passant baissant les herbes, obligatoirement folles; allant de recoins en guingois; de maraudes en rivages; en marivaudage, parfois...
Des topiaires qui par peur de trop plaire s'échevèlent, laissant leurs figures imposées se décomposer.
miaoum a un sourire à la pensée de Doisneau qui disait vouloir voir éclore un coquelicot pétant au milieu des haies trop disciplinées d'un jardin à la française, pense aux pétales comme de papier voletant qu'un courant d'air trop fort froisserait, avance vers le bouquet de pavots éclots, se dit que si le coquelicot de Doisneau était un doigt bien tendu aux jardiniers architectes fervents partisans de la rigueur, ses fleurs d'opium sont vraisemblablement un fist à ces mêmes...
miaoum regarde le lait s'échappant d'une tige cassé, ressemblant à du foutre, et dont pourtant, on fait une drogue, mais n'est elle pas droguée, elle, justement, à Sa jouissance dont elle aime la fragrance sur sa peu, se mêlant à celles de leurs sueurs, de leurs salives...
C'est la quantité qui fait le poison, parait-Il...
De cela, elle veut bien prendre le risque de l’accoutumance...
A contumace, s'il le faut...

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