lundi 22 juin 2015

Fête de la musique, fausse note...

Mais, alors que je m'éloigne, passant les doigts dans les poches arrières, transformant ce bon vieux 501 élimé en taille basse à string apparent, j'entends des beats électroniques...qui attirent les gosses comme des miettes de pain les moineaux...
Ton avant scène se dépeuple...
Je crois que la coupe techtonique et les gesticulations inhérentes ont bien plus de succès (alors qu'entre nous soit-dit, des cheveux pas trop courts, un peu ébouriffés, comme, je ne sais pas moi, un bassiste dans mon dos, ça offre une bonne prise...)...
Campée au milieu de la rue, tournant la tête, sourire franc et massif, je jette un œil à ce type diablement sexy lorsqu'il joue dont le regard est repassé sous ses lunettes à fine monture, surveillant ses doigts qu'il imagine maintenant ailleurs...

Et je disparais....


Tu as pensé à une hallucination...


Quelques minutes plus tard, alors que vous avez plié la panoplie du parfait rocker, vous décidez d'aller boire un pot... Les moineaux t'ont dit qu'ils rentreraient plus tard, de ne pas t'en faire (hey p"pa, j'ai passé 15 jours en Angleterre, tu ne vas pas me prendre la tête pour une soirée!!!)... C'est marrant, tu traines la patte derrière les autres, tu te retournes, jettes des coups d'œil... Non, c'était bien une hallucination, décidément...

Mais alors que tu passes à côté d'une porte cochère, de celles qui cachent un sas avant de déboucher sur une cour intérieure, tu sens la manche de ton t-shirt saisie au vol, et par laquelle tu es tiré...
Une main qui tient ta manche, et passe à ton cou, alors que l'autre se pose directement sur ta braguette, bien à plat, et que ma bouche se pose sur la tienne un peu sèche, la faute à la clope qu' étrangement tu as lâché... de tes mains maintenant libres, tu me serres contre toi, la lueur surprise a cédé la place à un furtif éclair de tendresse puis ton regard devient lubrique....

...Ça tombe bien...


J'ai envie de Toi...


...Maintenant...


Apparemment, toi aussi,


je sens que tu commence à bander sous ma main, alors que ma langue se plante profondément dans ta bouche, que je suce la tienne lorsqu'elle franchit le seuil de mes lèvres...

Du pouce et de l'index, je fais sauter les boutons de ton jean, alors que ta main est passée entre la toile épaisse de mon levi's et ma peau...Tes doigts arrivent à la naissance de la toison courte, après avoir effleuré la cicatrice qui la domine... tes doigts descendent, ton majeur passe sur mon clitoris en appuyant fermement et me pénètre directement, alors que la base de tes doigts se retrouve à enserrer ce bouton que tu manies si bien...
Ta queue est maintenant sortie, ne pas laisser de preuves...Alors que je l'empoigne fermement, paume à la base, pouce en opposition des autres doigts dont les ongles se posent sur tes couilles, tu as ouvert ma braguette de ta main libre, saisissant la ceinture à pleine paume, tirant la toile à toi, faisant péter les boutons...Ta verge à la main, je la guide à mon sexe à peine humidifié, alors que tu descends mon pantalon...Je ta branle fermement tout en caressant mon clito de ton gland découvert...Du genou, tu descends mon jean, il m'arrive à mi-cuisse, je peux juste assez écarter les jambes pour te laisser te mettre contre moi, tout contre moi, alors que ta queue dans ma main, je mords ton cou lorsque je la guide contre ma vulve, et te sens me pénétrer d'un grand coup de reins...
Pause....
Le chibre dans ma chatte, tu restes quelques secondes immobile, je descends tes lunettes sur l'arête de ton nez, et fixe tes prunelles...Je ne sais pas trop ce que j'y lis, ce n'est plus lubrique, ni bestial, même si tu vas me baiser comme une chienne qui en demandera encore...
Au creux de ton oreille, dans un soupir:

"...Toi...".

Mais je gémis maintenant, tu as écarté ton pubis du mien, une main sur ma nuque me tenant fermement, l'autre saisissant mon sein...Et tu me pénètre de nouveau, profondément...
Ça va être bestial, rapide... Mais tellement bon..
Mais je veux te sentir au plus loin, heurtant le fond de mon sexe de ta queue raide, alors je te fais quitter la moiteur de mon sexe, humide de mon jus et des gouttes de désir de ta bite, mais pas si lubrifié, mes lèvres remontant lorsque tu m'empales...
Je me retourne, plaquant mes seins à la pierre, et offrant mon cul rond et nu à tes coups de boutoir...
Tu te mords la lèvre, ta queue à la main et l'autre arrimée à ma taille cambrée...
Tu me prends d'une longue poussée, ta main quitte ta verge pour saisir mes cheveux, joue s'écrasant sur le moellon...tes cuisses écartées contre les miennes serrées, tes couilles qui y tapent, de plus en plus rapidement, je suis étroite sur ton sexe qui provoque mes râles de plaisir...
Je serres les jambes, t'emprisonnant, sentant chaque centimètre de ta queue sur les parois de mon sexe, les veines qui se gonflent, les couilles de plus en plus tendues...Tu me baises frénétiquement, je veux te faire jouir, sentir ton foutre se répandre en moi...Je suis...au bord...Tu plaques ta main sur ma bouche dont je suce les doigts pour ne pas crier, même si mes gémissements se font de plus en plus forts...Tes coups de reins, bordel...je sens que ta queue gonfle encore, qu'elle va gicler au  creux de mon sexe...
"Toi...jouis...jouis, s'il te plais..Je...Bordel...jouis en moi..."
Spasme de mon vagin sur ta queue qui me comble, qui me livre ton foutre au plus profond du sexe...
Tenant ma nuque au creux de ta main, retirant lentement ton sexe de mon con, tu me fais tourner vers toi...il y a comme des étoiles dans tes yeux...Puis tu te baisses, doucement, sans rien dire, et recueilles du bout de la langue un peu de ton sperme qui coule doucement à l'intérieur de mes cuisses, et vient le déposer sur mes lèvres... Puis tu recules, ma main quitte ta verge humide que j'aimerais tant sentir, encore, à la peau fine et douce, sous mes doigts...
"Vas-t'en, files, ou mes mots vont rattraper mes pensées..."

Ne te marres pas...respires...


Finis de te boutonner, et pars, ils ont cru que tu avais un truc à dire aux moineaux, ça a été rapide, intense...tu sais où les rejoindre...


Vas t'en où je vais (m'attacher) t'embrasser...


"Files Toi, je..."









"...t'embrasse"
.



mercredi 17 juin 2015

Philosopohie de comptoir, sans comptoir et sans philo...

D'un coup de bite de sentiments émergeant de nuits noyées pour camoufler sa lâcheté à un égocentrisme trop heureux d'avoir enfin une illusoire valeur par celle qu'elle trahit, en arriver à...

Réfléchir.

Se dire que les fins sont ignominieuses à la hauteur de ce qu'elles ont eu de magnifique.

Se demander pourquoi il y a ce besoin de voir des choses tranchées, nettes. De l'extérieur, cela peut sembler être une demande de choisir, de dire "soit tu es avec moi, soit tu es contre moi" , interprété comme un rappel au clan (à la manière d'un tenancier de forum qui niera flatter son ego par l'intérêt que son groupuscule lui voue et donne vie à son couple ou la valeur à laquelle il pourrait revendre son site). Mais ce n'est pas le cas. Pas parce que cela me ferait admettre des travers que je ne veux pas voir, je pense qu'ils sont déjà cernés. Mais que je ne peux me mettre au centre des choses, que je ressens, vibre, à des fréquences beaucoup plus globales que les individuelles.
Holistiques.
Blessée dans ma fierté, certes, mais surtout dans mon humanité. Prenons le cas de celle qui s'est fait sauter et sur les réseaux sociaux a du coup supprimé nos connaissances communes de ses "amis". La violence de constater que certains lui ont du coup redemandé ce lien ne vient pas du fait qu'ils n'ont pas "pris parti" mais qu'en quelque sorte ils valident son comportement, qu'ayant d'autres affinités communes, les valeurs, les principes, passent au second plan. Et subséquemment ne rencontrant pas l’opprobre, les faits sont validés et confortés dans leur supposé peu d'incidences.
Bien sûr il ne s'agit que d'amitiés virtuelles, bien sûr, il ne s'agit pas d'une tonte en place publique, mais n'est ce pas un peu un problème sociétal?
Tant qu'il y avait la religion, outil pour canaliser le troupeau, il y avait des lignes de conduite qui balisaient la vie, si l'on conchie toujours le jugement, il y avait tout de même le dernier à affronter. Puis la philosophie, la place de l'homme en être pensant qui renie son pâtre et repousse le loup. Puis l'argent, la réussite personnelle, individuelle. A mesure que l'on fait de l'homme une entité propre, loin de l'animal un ego, on l'éloigne de ses semblables, on le différencie, sectorise, canalise...pour en revenir à l'animal, qui n'admettra jamais qu'il en est un alors qu'il n'en n'a jamais été aussi proche dans son comportement. Animal de pulsions qui ont bon dos pour justifier la dé-raison, l'occultation de ses valeurs alors que l'on revendique par ailleurs de ne s'exciter que grâce à son cerveau...

Vaste hypocrisie à vouloir être aimé de tout le monde en agissant comme s'il n'y avait personne?
Être con d'avoir des principes alors que les autres n'en n'ont que pour les renier?
Être dit intransigeant alors que ce n'est que de la cohérence et de la loyauté envers soi-même et les autres?
Utiliser de grands termes dont toute la moelle s'est répandue dans le bouillon des vanités?

"Il ne s'agit que d'un coup de bite, ce n'est qu'un homme, tu en trouveras d'autres, un autre, le bon."

Ne pas penser aux incidences.  Ne pas avoir compris que c'était autre chose, de quasi mystique, plus que de l'amour, Mekhtoub.

Ne pas imaginer que l'on puisse être vidé, démoli dans son humanité.

"Il ne faut pas confondre le jugement qui condamne de celui qui estime" (Descartes)

Pour avoir exprimé des ressentis, des intuitions, des vibrations sous forme de jugements estimatifs, avoir été considérée comme condamnant...


Estimer  à leur juste valeur

ces gens qui vous disent, disent, vous apprécier, combien vous êtes importants pour eux mais qui pour un coup de queue balancent tout aux orties et n'ont de compte à rendre puisqu'il ne faut pas condamner.
ceux qui se mentent à eux mêmes et ne supportent pas que vous voyez clair dans leur jeu de petite bourgeoise qui n'est que la pute à un seul client de son mari/revenu et qui si elle murira un jour peut être, cherche pour l'instant à ne surtout pas se remettre en cause.
ceux qui ont les prétentions qui ne collent pas à leurs moyens, qu'ils soient en poésies laborieuses ou niveau de vie qui leur fait viser des êtres nimbés qui connaissent bien leurs aspirations par les clubs fréquentés.
ceux qui vous disent vouloir œuvrer à l'ouverture alors qu'ils ne cherchent qu'une cour et pour cela sont prêt à vous faire endosser les maux qu'ils ont généré contre lesquels vous les avez défendus comme étant les vôtres.
ceux qui se servent de vous en étant sympathiques pour avoir de la viande fraîche à proposer aux vieux barbons qui ne sont plus assez alertes pour relever la nasse des juvéniles.
ceux qui se prétendent bi tellement ils puent le désespoir de ne se faire pécho et pensent ainsi doubler les possibilités.
ceux qui vous tiennent le discours de la pulsion à assouvir alors qu'il pensent amour mais expriment poly-amour pour placer des pions l'air de rien.
ceux qui disent poly-amour pour ne pas avoir à dire tromperie...

Estimer la tromperie de l'autre pour ne pas assumer qu'il n'a plus de sentiments, mais subséquemment condamner les instincts tournés en dérision de ses déraisons, d'avoir vu ce que même lui ne voyait pas...
Tromperie des interprétations lorsque l'on est un homme d'un milieu aisé avec les problèmes inhérents à sa CSP et plus âgé, il n'est pas envisageable de penser que l'ange n'est pas lui, de comprendre que de  ce que l'on apporte aux autres, on en retire quelque chose qui n'est pas monnayable, pas quantifiable... Une centaine d'euro à une nana à l'étroit dans sa vie pour qu'elle puisse prendre enfin son envol sans comprendre qu'elle, elle lui a permis d'assurer une relation paternelle dont il a été spolié, pas de remise en cause, pas de "dette" dans cette douleur d'avoir déjà coûté tant..
Envers moi une réflexion à la con sur un code de carte bleue que je connais pour ramener le débat sur un terrain où je ne suis pas à mon avantage, occultant le reste, peut être le plus important.. Avoir l'habitude d'être le grand seigneur, celui qui laisse et ne perd pas, non, mais abandonne par facilité, par lâcheté, pensant pognon alors qu'il était question de karma...
Rencontré à un moment où il se rendait compte de la vacuité de sa vie, voulant enfin vivre pour lui et non pas pour correspondre à un schéma et des habitudes, moins lâche que maintenant en ayant averti sa légitime du danger et la respectant suffisamment pour ne pas baiser dans le lit conjugal, je savais que je lui serais un passage (et non pas un passage), lui pensant qu'il me ferait grandir et me congédierait d'une dernière claque au cul en m'ayant permis de m'approprier mon corps, moi sachant qu'il ne pouvait qu'avancer et se défaire de ces peaux successives et contraignantes dont il n'avait que peu à faire pour réussir a se dévêtir entièrement et enfin oser vivre à nu.

Mais c'est trop difficile de ne pas reculer, l'armure est confortable, tout comme la douleur, l'odeur, et une foule complaisante est bien moins exigeante que les seules personnes qui aiment au point de préférer perdre pour garder vivant que de voir se suicider à petit feu en hématomes de justicier paumé...

Je n'ai pas les moyens d'être bon prince cependant je n'ai rien utilisé, dévoyé, si ce n'est sur le réseau social que nous avons en commun lui bloquer un moment son accès, simplement pour retirer de son profil tout ce qui avait rapport avec moi mais ayant fait comme lui, ne résistant pas à la facilité des cuisses qui s'écartent et restant plutôt soft dans deux lignes d'humiliation. Ce n'est pas l'argent qui m'intéressait venant de lui. Les notifications bitcoin je m'en tape, la carte bleue ou le compte paypal, je ne vois pas pourquoi je m'en servirais comme la précédente n'a pas eu de scrupules à vider leur baraque des meubles achetés avec le compte commun, j'avais déjà des scrupules lorsque c'est lui qui me disait de les utiliser alors maintenant...

Les plugs iront garnir d'autres culs, le gode ceinture devra prendre quelques dizaines de centimètres de plus pour être seyant à sa nouvelle proprio qui lui a déjà donné un nom, les chaussures revenues de ce voyage que je pensais refaire trouveront d'autres pieds, la veste de voile trouvera une autre morue à vêtir, le latex sera utilisé pour d'autres courbes, puisque de toute façon c'est lui qui les a achetés, il pourra même les jeter, pensant ainsi pouvoir dire qu'il est sans passé et sans avenir alors qu'il est juste lâche des efforts à faire pour être vivant et qu'il vaut mieux crever dans une illusoire liberté plutôt que de faire l'effort d'être à la hauteur de ses ambitions... Et pour mon cailloux, ce ne sont que quelques billets, mais puisqu'il faut en arriver à la comptabilité, que ce que je lui dois il pense le mesurer à l'aune du pognon pensant que le bien être est dans l'argent qu'il conchie pourtant, mais que ce que je lui ai apporté n'a pas de valeur chiffrée, alors ce sera mon dédommagement et la preuve en le voyant l'offrir à une autre ainsi que tout le reste qu'il n'y avait plus d'affect ni même de respect...

Prenez ce texte comme vous voulez, il avait juste besoin de sortir, là, maintenant, car cherchant à comprendre pourquoi, constatant le peu de valeur que les gens donnent aux mots en les bafouant, mentant, se mentant à eux même, j'avais déjà une grosse désillusion sur le genre humain et le plus qu'humain que j'avais à charge, lorsque j'ai appris que la sœur complètement bipolaire d'une amie voit ses défaillances expliquées par le fait qu'elle vient d'apprendre: sa mère qui la culpabilisait, la dévaluait, ne le faisait que parce qu'elle se tapait son mari depuis dix ans...
Alors oui, devant ces comportements minables ne venant toujours que d'un intérêt personnel et sans penser à leurs répercussions, égocentrés quitte à détruire réellement les autres, en mettre quelques uns en exergue me soulage et je les vomis pour me purger de toute cette laideur.

Ils seront ma dernière intervention à ce sujet à l'attention des vautours et chacals qui se complaisent dans leurs hypocrites visites ici pour entretenir leurs acides. Belles vies de zombies à vous, puissiez-vous un jour vous réveiller.

Pour les autres, ceux qui sont sincères, qui savent qu'ils ont des antennes et ne les brouillent pas car ils ont accepté les souffrances qu'elles induisent et ne cherchent pas qu'une seule interprétation aux émissions, j’hésite entre "démerdez-vous" et "merci".


samedi 13 juin 2015

Post coïtum animal triste.

D'un coup de trique succinct d'une bandaison mécanique entre deux sommeils et les scrupules d'en avoir baisé une autre, devoir calmer la brûlure de cette loupe sur mon sexe qui me chauffe à m'en griller les neurones.
Merci (quand même) de ne m'avoir pas tringlée après une autre que tu as fait couiner sans capote, mais shit, moi, ça me démange...
Il y a ce couillon de mec qui attend une prétexte pour se barrer de chez sa femme, et qui voudrait que je le sois, que j'ai ramassé bourré dans le bar où j'allais quêter une cloppe et qui n'a eu de cesse de vouloir que je le dévergonde, lui ayant parlé de ce monde où j'évolu(ais)e... Mais voilà, même si connasse je suis, connasse.. Je reste. Il a envie de moi, il essaye sur mon canapé jamais inauguré, de me tenter, m'allécher... "Allez chaton (pov" con) initie-moi (t'as qu'à croire) sois ma maîtresse (t'as pas idée)..." Pressant, insistant, comme un mec bourré quoi. J'ai donné, merci. Mais tu m'emmerdes, alors OK. Roulage de pelle de salope, langue aspirée, main serrant la nuque et la pinçant, lèvre mordue, à en laisser une trace qui fera demander à ta femme "ben qu'est ce qui t'es arrivé?". Ta supplique "initie-moi!!", mon regard grand Lux et "ah oui, tu veux VRAIMENT?" et ton oui murmuré. Regard noir en mode peloton d'exécution et du bout des lèvres, alors que les tiennes veulent prendre ma bouche: "Leçon 1, la frustration..." Tu auras beau tenter, tu n'auras rien d'autre que le droit de rester là le temps de décuver un peu et réunir ta dignité avant de retrouver bobonne. T'inquiètes, être prise pour une conne, j'ai l'habitude, mais maintenant, je gère, tu sais (pas).
Bref, je pense à toi, parce que ce soir, vraiment, ça me démange. Je passe par le biais d'une amie commune, sachant qu'il y a un déjeuner où je n'ai pas voulu (pu?) aller, lui disant clairement que ce soir, contrairement à celui où toi tu voulais, je n'ai plus de scrupules, juste la chatte qui feule.. Elle n'a pas ton numéro. Je tente par le biais de mon voisin le psychopathe, qui est au taquet et me dit qu'il a le numéro de notre amie commune, mais pas le sien, que je n'ai qu'à l'appeler elle, qu'on aille boire un verre ensemble. Je le pipeaute, elle n'est pas dispo. Il m'appelle pour me dire que ce n'est pas grave, on a qu'à y aller ensemble. Mais bien sûr. Hey mec, j'ai des jeunot canons et vigoureux que je n'ai qu'à contacter pour qu'ils débarquent, tu sais, de ceux à qui tu as fait coller des PV par jalousie, et tu crois vraiment que pour toi, vieux dégarnit, je vais écarter les cuisses? Plutôt crever. Enfin non, pas crever, mais aller en ville dans les bars qui drainent du monde.
Une heure du mat', tous moins de 25 ans, bien imbibés. Les mecs bourrés, non merci, je ne fais plus.
Je passe devant la vitrine à futurs beaufs/bobos imbibés, fils à papas au cordon ombilico-financier pas coupé, et du pas sûr de la nana qui se dit que " ma liberté sexuelle me permet d'assumer mon envie de baise" me dirige vers la boîte à cul accessible à pieds.
"Ouvreuse" vétue et chaleureuse, patron qui me remettra doucement au fil de la discussion comme "la fille  au joli cul venue avec le jeune type que j'ai toujours sur faceBook" et 4 clients.
Le premier insignifiant, le second au nez en champignon de Paris, et un couple. Le seul "bankable" pour l'échange, puisque possédant de quoi, il est plutôt grand, elle est surtout grasse. Discussion,  sourires avec les tenanciers. Réussite de conduire Monsieur à se faire attacher. De face, la loose. Sa nana qui s'affaire sur sa queue, me regardant et me disant de la rejoindre. Non merci, cette bite qui tient dans une seule main ne me donne pas envie. Au pire, quelques caresses, choper et serrer les couilles, les descendre du pouce et du majeur en les comprimant.  Attraper les cheveux de la gonzesse et tenter de la faire irrumer, en vain. Mais me lasser, les laisser finir devant une bière (ce ne fût pas long). Quelques instants, et le myciculteur se rapproche de la souche mère par le biais de massage. La nénette embarque le masseur, son mec la suit, moi aussi, ainsi que l'insignifiant. Alors que la paire de couilles précédemment vidée se dessape pour rejoindre sa légitime en train de se faire lécher la chatte, le moche me caresse le dos. Le légitime me sourit et me dit que ça lui ferait plaisir que je les rejoigne. A poil. Pas besoin de fioritures, le sexe même velu d'une absence de rencontre avec mon esthéticienne mais les petites lèvres lourdement ferrées d'un barbel de 8 et d'un de six, j'attrape cette bite semi-molle et la suce. Il m'avoue que "tu suces trop bien, je croyais que tu étais lesbienne" et je le crois, sa nana à l’œuvre un peu plus tôt et alors qu'il a déjà giclé a mis plus de temps à le faire bander jusqu'au bord de l'explosion de foutre... Mais c'est d'être baisée dont j'ai envie, et je lui présente ma croupe. Je sens deux doigts qui s'aventurent dans mon sexe et qui commencent un mouvement que je ressens mécanique, du type qui est persuadé de bien faire alors qu'il est juste connement consciencieux et donne l'impression d'un ado qui vient juste de découvrir le roulage de pelle et s'astreint à bien faire un tour à l'endroit, un tour à l'envers, et j'alterne... Regard sur le nez de champignon qui, dans une sorte de symétrie sans âme, est lui aussi en train de branlouiller madame, scrupuleusement. Je guide la bite assignée à ma fente, il a déjà eu la surprise de sentir une bille de fer de 12 mm et une autre de 10 et là, je l'incite à laisser sa main sur sa queue. Apparemment, le fist, tout libertin qu'il est, il ne connait pas. Je souris. Suis le mouvement. Plaisir des mains qui se crampent sur mes hanches et du mouvement de piston frénétique indiquant qu'il était temps de passer à la baise si je ne voulais pas qu'il se lâche entre mes doigts...
Il a fini, je prend sa main, me l'enfile. Du moins tente, car il est bien trop surpris et empêtré. Madame pompe infructueusement le célib; monsieur demande des capotes au moche qui courre en chercher et les apporter.. Elle m'incite à venir pomper ce dard dont on ne voit plus le gland une fois qu'il est empogné. Non merci. En revanche, avant que je réalise qu'il est foutu comme un ado (beurk), j'ai déjà pris sa main et l'ai passé sans problème dans mon sexe. Mais voilà que ce con confond un vagin et sa teub en commence des mouvements frénétiques...
Bref, ça ne dure plus très longtemps, suffisamment pour sentir que madame n'a pas apprécié que je fasse gicler son mec et qu'il aime, alors qu'à elle je mordille un téton, mais sans insister, sa chair est triste...
Bref, en rentrant chez moi rejoindre mon canap qui est le seul à pouvoir me laisser dormir, je me dis que décidément, c'est bien beau de s'encanailler en multipliant les partenaires, mais que c'est quand même bien plus jouissif de quitter la quête à l'orgasme pour découvrir d'autres façons, d'autres voies de jouissance, sans reproduire ce que l'on pense efficace (non, mon clito si tu lui roules une pelle, ça lui fait moins d'effet que de l'aspirer, le pincer, le mordiller, non, branler une chatte, c'est pas juste faire schlick schlick schlick avec un doigt et comme une ligne de basse qui donne le rythme, non, c'est pas la peine de s'excuser de faire du bruit alors que ce ne sont que des couilles qui battent à la mesure des coups de reins...) pour oser se faire plaisir, et faire plaisir...
Alors ce n'est pas un film qui est passé à la postérité, mais son titre, lui, est assez judicieux, même si le "post" n'est pas toujours le bon indicateur temporel...