samedi 13 juin 2015

Post coïtum animal triste.

D'un coup de trique succinct d'une bandaison mécanique entre deux sommeils et les scrupules d'en avoir baisé une autre, devoir calmer la brûlure de cette loupe sur mon sexe qui me chauffe à m'en griller les neurones.
Merci (quand même) de ne m'avoir pas tringlée après une autre que tu as fait couiner sans capote, mais shit, moi, ça me démange...
Il y a ce couillon de mec qui attend une prétexte pour se barrer de chez sa femme, et qui voudrait que je le sois, que j'ai ramassé bourré dans le bar où j'allais quêter une cloppe et qui n'a eu de cesse de vouloir que je le dévergonde, lui ayant parlé de ce monde où j'évolu(ais)e... Mais voilà, même si connasse je suis, connasse.. Je reste. Il a envie de moi, il essaye sur mon canapé jamais inauguré, de me tenter, m'allécher... "Allez chaton (pov" con) initie-moi (t'as qu'à croire) sois ma maîtresse (t'as pas idée)..." Pressant, insistant, comme un mec bourré quoi. J'ai donné, merci. Mais tu m'emmerdes, alors OK. Roulage de pelle de salope, langue aspirée, main serrant la nuque et la pinçant, lèvre mordue, à en laisser une trace qui fera demander à ta femme "ben qu'est ce qui t'es arrivé?". Ta supplique "initie-moi!!", mon regard grand Lux et "ah oui, tu veux VRAIMENT?" et ton oui murmuré. Regard noir en mode peloton d'exécution et du bout des lèvres, alors que les tiennes veulent prendre ma bouche: "Leçon 1, la frustration..." Tu auras beau tenter, tu n'auras rien d'autre que le droit de rester là le temps de décuver un peu et réunir ta dignité avant de retrouver bobonne. T'inquiètes, être prise pour une conne, j'ai l'habitude, mais maintenant, je gère, tu sais (pas).
Bref, je pense à toi, parce que ce soir, vraiment, ça me démange. Je passe par le biais d'une amie commune, sachant qu'il y a un déjeuner où je n'ai pas voulu (pu?) aller, lui disant clairement que ce soir, contrairement à celui où toi tu voulais, je n'ai plus de scrupules, juste la chatte qui feule.. Elle n'a pas ton numéro. Je tente par le biais de mon voisin le psychopathe, qui est au taquet et me dit qu'il a le numéro de notre amie commune, mais pas le sien, que je n'ai qu'à l'appeler elle, qu'on aille boire un verre ensemble. Je le pipeaute, elle n'est pas dispo. Il m'appelle pour me dire que ce n'est pas grave, on a qu'à y aller ensemble. Mais bien sûr. Hey mec, j'ai des jeunot canons et vigoureux que je n'ai qu'à contacter pour qu'ils débarquent, tu sais, de ceux à qui tu as fait coller des PV par jalousie, et tu crois vraiment que pour toi, vieux dégarnit, je vais écarter les cuisses? Plutôt crever. Enfin non, pas crever, mais aller en ville dans les bars qui drainent du monde.
Une heure du mat', tous moins de 25 ans, bien imbibés. Les mecs bourrés, non merci, je ne fais plus.
Je passe devant la vitrine à futurs beaufs/bobos imbibés, fils à papas au cordon ombilico-financier pas coupé, et du pas sûr de la nana qui se dit que " ma liberté sexuelle me permet d'assumer mon envie de baise" me dirige vers la boîte à cul accessible à pieds.
"Ouvreuse" vétue et chaleureuse, patron qui me remettra doucement au fil de la discussion comme "la fille  au joli cul venue avec le jeune type que j'ai toujours sur faceBook" et 4 clients.
Le premier insignifiant, le second au nez en champignon de Paris, et un couple. Le seul "bankable" pour l'échange, puisque possédant de quoi, il est plutôt grand, elle est surtout grasse. Discussion,  sourires avec les tenanciers. Réussite de conduire Monsieur à se faire attacher. De face, la loose. Sa nana qui s'affaire sur sa queue, me regardant et me disant de la rejoindre. Non merci, cette bite qui tient dans une seule main ne me donne pas envie. Au pire, quelques caresses, choper et serrer les couilles, les descendre du pouce et du majeur en les comprimant.  Attraper les cheveux de la gonzesse et tenter de la faire irrumer, en vain. Mais me lasser, les laisser finir devant une bière (ce ne fût pas long). Quelques instants, et le myciculteur se rapproche de la souche mère par le biais de massage. La nénette embarque le masseur, son mec la suit, moi aussi, ainsi que l'insignifiant. Alors que la paire de couilles précédemment vidée se dessape pour rejoindre sa légitime en train de se faire lécher la chatte, le moche me caresse le dos. Le légitime me sourit et me dit que ça lui ferait plaisir que je les rejoigne. A poil. Pas besoin de fioritures, le sexe même velu d'une absence de rencontre avec mon esthéticienne mais les petites lèvres lourdement ferrées d'un barbel de 8 et d'un de six, j'attrape cette bite semi-molle et la suce. Il m'avoue que "tu suces trop bien, je croyais que tu étais lesbienne" et je le crois, sa nana à l’œuvre un peu plus tôt et alors qu'il a déjà giclé a mis plus de temps à le faire bander jusqu'au bord de l'explosion de foutre... Mais c'est d'être baisée dont j'ai envie, et je lui présente ma croupe. Je sens deux doigts qui s'aventurent dans mon sexe et qui commencent un mouvement que je ressens mécanique, du type qui est persuadé de bien faire alors qu'il est juste connement consciencieux et donne l'impression d'un ado qui vient juste de découvrir le roulage de pelle et s'astreint à bien faire un tour à l'endroit, un tour à l'envers, et j'alterne... Regard sur le nez de champignon qui, dans une sorte de symétrie sans âme, est lui aussi en train de branlouiller madame, scrupuleusement. Je guide la bite assignée à ma fente, il a déjà eu la surprise de sentir une bille de fer de 12 mm et une autre de 10 et là, je l'incite à laisser sa main sur sa queue. Apparemment, le fist, tout libertin qu'il est, il ne connait pas. Je souris. Suis le mouvement. Plaisir des mains qui se crampent sur mes hanches et du mouvement de piston frénétique indiquant qu'il était temps de passer à la baise si je ne voulais pas qu'il se lâche entre mes doigts...
Il a fini, je prend sa main, me l'enfile. Du moins tente, car il est bien trop surpris et empêtré. Madame pompe infructueusement le célib; monsieur demande des capotes au moche qui courre en chercher et les apporter.. Elle m'incite à venir pomper ce dard dont on ne voit plus le gland une fois qu'il est empogné. Non merci. En revanche, avant que je réalise qu'il est foutu comme un ado (beurk), j'ai déjà pris sa main et l'ai passé sans problème dans mon sexe. Mais voilà que ce con confond un vagin et sa teub en commence des mouvements frénétiques...
Bref, ça ne dure plus très longtemps, suffisamment pour sentir que madame n'a pas apprécié que je fasse gicler son mec et qu'il aime, alors qu'à elle je mordille un téton, mais sans insister, sa chair est triste...
Bref, en rentrant chez moi rejoindre mon canap qui est le seul à pouvoir me laisser dormir, je me dis que décidément, c'est bien beau de s'encanailler en multipliant les partenaires, mais que c'est quand même bien plus jouissif de quitter la quête à l'orgasme pour découvrir d'autres façons, d'autres voies de jouissance, sans reproduire ce que l'on pense efficace (non, mon clito si tu lui roules une pelle, ça lui fait moins d'effet que de l'aspirer, le pincer, le mordiller, non, branler une chatte, c'est pas juste faire schlick schlick schlick avec un doigt et comme une ligne de basse qui donne le rythme, non, c'est pas la peine de s'excuser de faire du bruit alors que ce ne sont que des couilles qui battent à la mesure des coups de reins...) pour oser se faire plaisir, et faire plaisir...
Alors ce n'est pas un film qui est passé à la postérité, mais son titre, lui, est assez judicieux, même si le "post" n'est pas toujours le bon indicateur temporel...

1 commentaire:

  1. Ah oui, ça c'en est, de l'écriture miaoum, scalpel, fine et tranchante à la fois, jouissive et insolente, passionnée comme on aime.

    Bon, dis donc, pour calmer cette chatte qui feule, j'espère que tu ne vas pas devenir bouffeuse de quinoa et forcément ce qui va avec : abstinente extatique. Juste parce que c'est capable d'en tenter certains. Hélas.

    Ce serait triste, non ? Il y a plus jouissif et moins convenu, plus profond aussi, je suis d'accord.

    Allez, cherche pas trop ton image dans les regards perdus des autres, dans les miroirs déformés à coup de 12°. Sois sereine, tu as une vraie valeur, c'est juste une question de temps, le temps que l'autre accepte sa part d'ombre, celle qu'il croit voir chez toi, peut être, jdçjdr.

    Amitiés.

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