mercredi 26 août 2015

Vanille au piment.

D'échanges à une période trouble, perdre le fil, le rattraper quelques mois plus tard dans une période noire.
Île connait ses textes, ses travaux d'orfèvre obscène, se questionne, la questionne.
BDSM?
Comment vouloir souffrir lorsque l'on aime à ce point, comment vouloir s'agenouiller lorsqu'île ne nous imagine que debout, comment vouloir la violence en semblant si fragile parfois?
Expliquer, que ce n'est pas obligatoirement celui qui porte Majuscule qui est le plus fort, que ce n'est pas la violence pure et dure qui fait jouir, que c'est l'âme qui compte et sa noirceur acceptée qui illumine les désirs les plus sombres, que le tout n'est pas de donner son corps mais de savoir pour quoi, pour qui, qu'à genoux on peut sauver une vie, qu'à genoux on peut être assez haut pour ramener à la surface, quitte à se noyer...
Île imagine la chienne de youporn, avilie, utilisée, humiliée.
Est surpris de la femme face à lui.
Qui se love sur le siège passager et pose sa tête sur sa cuisse, après toutes les insanités qu'île à pu lire d'elle. De sa tendresse qui semble appeler bien plus les caresses que les coups.
Baises. Premières. Où île s'applique à lui claquer le cul pendant qu'île la prend. Laisse tomber pour lui agripper les hanches de ses pognes larges et la faire couiner de plaisir au coin d'un champ en friche sur des duvets qui eux aussi y laissent des plumes. Jouir.
Baises. Suivantes. Détacher les moments de violence du coït et les tripotages de la baise. Jouer. Créer, entretenir une tension sexuelle qui fait hérisser le poil d'un passage de l'ongle sur la peau et ériger la queue en pieu n'attendant plus que la suppliciée. Et arrêter. Discuter. Sourire du regard à ces yeux clairs, un peu lubrique le regard. Parler, scénariser "pour de rire". Aller aux WC d'un bar pour y retirer sa culotte, la déposer au retour à côté du verre à pied et sourire de le voir la déplier un peu et la porter au visage comme des sels aux précieuses ridicules, écarter les cuisses en voiture pour se prêter aux caresses du bout des doigts de la main qui vient de claquer la peau si tendre juste en deçà de l'aine, provoquer un peu plus, et subir tout autant lorsque dans les bouchons, le regard inquisiteur, approbateur, du conducteur précédant a été détecté. Prendre un superbe gode en alu et se l'enfiler d'un air de provoc, d'une mine d'insatisfaite alors que l'explosion est proche, et se faire branler à en couler, dégouliner sur le fauteuil, les pieds sur le tableau de bord à force de vouloir s'échapper du supplice de l'orgasme qui n'en fini pas.
Avoir parlé de la ceinture, une vieille ceinture en cuir. "Et tu la préfères comment, pliée?". Non, elle la préfère tenue au milieu, et qui s'abat de tout son plat, et pas que sur le cul. Il y a eu quelques frappes "comme ça" où elle était debout, le cul tendu, et île a été assez vicieux, lui aussi, pour faire claquer le cuir à l'intérieur des cuisses alors qu'île lui chauffait les fesses consciencieusement. "Salaud!!". Et ses yeux clairs qui sourient. Le lendemain, elle se retrouve nue sur le lit, se fait plaquer à plat ventre, bloqué entre ses cuisses puissantes. "On n'avait pas parlé de ceinture?" Île n'a jamais fait ça encore, île a même du mal à concevoir que ce puisse être une façon de prendre du plaisir. "Je ne suis qu'un ouvrier, moi, le cérébral..". Mais il faut croire qu'il se passe quelque chose pourtant. Alors que la ceinture s'abat sur le cul, sur le dos .. ouch... les fesses, les jambes, qu'elle rie, se tortille et alors qu'île la maintient fermement, elle sent sa queue raidir contre sa cuisse, elle remarque ses yeux qui sourient, mais pas que... La peau chaude, cuisante, île la prend alors...
Rien de bien sanglant, rien de bien violent, pas de larmes, pas de subspace, mais de belles introductions (ahem...) à des jeux différents, des "plaisirs d'offrir joie de recevoir" et vice(s) versa...


dimanche 23 août 2015

Orage.

Comme la gifle, comme les coups de ceinture, sur les fesses, sur tout le corps, sentir l'air devenu trop lourd craquer, se fissurer, éclairs zébrant le ciel comme le cuir ma peau, et jubiler, sourire, rire de ce rire maniaque presque, venant du fond des tripes, du plus profond du ventre, incoercible, qui grandit et explose à la mesure de la proximité du point de chute des éclairs qui distordent le ciel nocturne en flashs stromboscopiques, incontrôlable, animal...
Je n'ai pas peur de la mort, je n'ai plus peur de rien, du haut de ma marche que l'on peut prendre pour un mur lorsque l'on est à ses pieds, je me confonds avec les éléments, du tonnerre à la pluie qui dégouline en flaques où je saute à pieds joints pour t'éclabousser, toi qui repars bientôt, trop bientôt, après ces jours à te découvrir, à me livrer, un peu, et dont je ne sais que faire, si ce n'est te remercier...


mardi 18 août 2015

The slap...

Une petite perle sur youtube, qui ne fait pas l'apologie de la baffe, mais prouve selon moi, que tout est question de contexte, de respect, pour faire d'une chose à l'image violente et traumatique.. un jeu.
Et bordel, que c'est bon de jouer, et plus si affinités...