mardi 1 septembre 2015

Mobilier.

Je suis le p'tit pède que tu baises, tu es la pute qui n'embrasse pas.
Mes cheveux rasés te perturbent lorsque tu cherches une prise pour m'empoigner et qu'alors tu poses ta large main sur ma nuque. Ma bouche de fumeuse se rabat sur ton cou lorsque tu ne veux pas m'offrir tes lèvres.
La découverte se poursuit.
Il n'y a aucune gène, aucune honte, dans nos corps qui se livrent, avides, se vident.

Lit.
Où tu arrives au petit matin, après avoir décidé de venir sur un coup de tête et un coup dans le nez, à en avoir tapé la rambarde. Odeurs, mécanique, et celle que je n'aime pas. Ton corps largement charpenté qui vient se poser à côté du mien. Volumes que je regarde, caresse, apprivoise. Souriant de te voir, sur le dos, formant un quatre avec une jambe comme je le fais moi même. Intriguée par ton sommeil de chaton qui tombe d'un coup et d'où il semble poursuivre ses aventures diurnes. Étonnée d'avoir un homme tel que toi sur mon matelas.

Fauteuil.
Ta silhouette carré qui ombre la lumière en haut de l'escalier, corps nu ceint d'une serviette que ton érection déforme. "Je t'ai entendu te brosser les dents, alors je me suis dit que...". Collée à toi, t'embrassant, passant mes doigts dans l'abondante toison de ton torse que je me découvre aimer, alors que tes doigts déboutonnent mon jean. Je te flaire, l'odeur boisée de ton gel douche, celle de ta transpiration qui commence à perler à tes tempes, celle de ta salive. Trempée, je me retrouve le cul à l'air, agenouillée sur ce fauteuil Ikéa dont je comprends enfin pourquoi il fait partie des best-seller de la marque, la flexibilité de son armature accompagne à merveille les coups de boutoir dont tu m'assailles jusqu'à me faire jouir et enfin provoquer chez toi  ces "ooOoOOooohh!!" que je reconnais.

Table.
Tu es en caleçon, douché, je suis habillée, sortie du taf au soleil et rincée par l'orage express qui n'a néanmoins pas dessalé mon corps qui a sué. Alors que je prétexte de constater le bâillement de ce boxer qui a bien vécu pour sortir ta bite, tu pinces mes seins au travers de mon T-shirt, passes tes mains dessous, t'aventures à mon sexe. Baisers. Baiser. Jean et culotte sous les fesses, fesses sur le bois de la table, cuisses écartées et retenues dans leur écartement autour des tiennes, mains m'empoignant solidement alors que mon sein a auréolé le tissus de mon haut. Dégagés d'un revers de la main, la tartelette, les verres du déjeuner que tu m'as aidé à préparer et qui m'a fait chialer, je m'allonge sur le dos alors que tu me baises, que mes jambes tremblent. Me relever, me frotter à toi, te sucer un peu et retrouver le goût de ma mouille sur ton gland et te présenter mon cul, le bassin entre tes mains et contre le bois. Tu me prends, te retires, recommences, t'aventures à l'orée de mon cul que tu forces pour n'y rentrer que ton gland, me branlant. Tu me claques une fesse à plusieurs reprise, de ta pogne épaisse et au même endroit, rendant cela vite difficilement supportable. Tu t'en rends compte et change de fesse, je ne suis pas, sous tes coups, en terrain connu et subis tes envies qui même si elles ne sont faites que pour me satisfaire, ne te laissent pas indifférent je crois. Je me sens monter, gonfler. Ta verge m'assailles de nouveau, me lime consciencieusement. Je sens que je vais couler. Et c'est un torrent qui se déverse, qui inonde littéralement mon jean et mes converse pire que si j'avais mis les pieds dans une flaque. Je dégouline tellement et si longtemps que je suis persuadée de pisser le demi que nous avons bu sur le marché, que j'ai même l'impression d'en avoir bu des litres tellement le flot ne s'interrompt pas... Je n'en peux plus, je tremble, je pleure aussi. Tu sembles un peu dépassé, je ne sais pas trop, je te sens juste derrière moi qui reste difficilement debout, les mains posées sur la tables et tes bras sous mes aisselles pour me soutenir. Mais tu n'as pas joui. Je m'agenouille alors dans cette flaque énorme qui a bruni le parquet, mon jean dégouttant de ma mouille, et je te suce, tes mains qui me tiennent la tête et me donnant le rythme, baisant ma bouche au plus profond, à en provoquer des spasmes, te léchant, te regardant te branler jusqu'à en éjaculer.

Machine à laver.
Où j'ai jeté mon jean et mes converse liquides et dont j'ai vérifié à l'odeur que je n'avais pas pissé mais joui violemment...

Mais j'y pense, j'ai deux canapés encore.
Tu reviens un de ces jours?

;)